Cette réunion a eu lieu de 19h45 à 23h environ, à la brasserie "La Tour" à Montparnasse. Etaient présents (ordre alphabétique) :
Auteur du compte-rendu : Olivier (wondersye).
Le compte-rendu de cette réunion est parcellaire, et fondé sur mes souvenirs et mes notes, également imparfaits. Pour toute remarque, correction, ajout, envoyez un mail !
Tout d'abord, quel nom donner à notre pays imaginaire ? Aucun (le monde), un nom à la Eternia, Trois Royaumes, un autre ?
Au nord, deux royaumes Vikings cohabitent, celui du prince que l'on incarne (et de son père), à l'ouest [nom à trouver], tandis qu'à l'est se trouve le royaume [nom à trouver] de celui que nous surnommons, faute d'avoir son nom définitif, Otto le terrible. Son royaume, qui a gardé un lien très fort avec la religion nordique, est perçu avec raison comme étant celui des purs et des durs tandis que son voisin, le royaume viking de l'ouest, s'est sur ce plan abâtardi - ou enrichi, selon les points de vue - avec la religion "proto-chrétienne" de la Sainte Foi.
Le berceau historique de cette religion relativement récente, en train de faire localement du tort au paganisme ambient, notamment à la religion nordique, est à trouver dans le grand royaume du sud, qui partage quelques points communs avec nos pays latins et avec les territoires du sud de la Terre du Milieu. A ce sujet, un rapprochement peut être imaginé avec le Seigneur des Anneaux, sans nécessairement aller jusqu'à faire correspondre les royaumes voisins et semblables, quoique parfois en dissenssion, du Gondor et du Rohan, avec nos deux nids à Vikings préférés.
Une lecture de cette répartition des forces et des rôles pourrait être que le temps de notre jeu est l'âge charnière entre les anciens temps païens, peuplés pour nous comme pour J.R.R Tolkien de divinités d'inspiration scandinave (notre glorieux panthéon nordique, les elfes, etc.) et la période plus contemporaine qui en est issue, plus pragmatiques, et se reposant sur le Sainte Foi comme explication simple et rassurante (mais fausse ?) du monde. On assisterait alors à la lutte un peu désespérée des anciennes religions contre cette jeune rivale : le royaume viking de l'est, celui d'Otto, personnifierait la résistance sans compromis (ni compromission), alors que celui de l'ouest, celui de notre prince, représenterait un louvoiement idéologique peut-être plus hasardeux mais riche de quelques promesses d'intégration.
Un élément de la cosmogonie rattachée à la Sainte Foi est l'existence d'un ordre religieux combattant, basé sur une région clé pour cette religion (à la manière des templiers protégeant le Graal dans la forteresse troglodyte de Pétra (Jordanie), selon la légende revisitée par Indiana Jones et la dernière croisade) et partageant quelques similitudes avec les chevaliers teutoniques. Ces pieux dévôts, adeptes de la charge lourde et maniant aussi bien la masse d'arme que le goupillon, attendraient en s'entraînant que la Prophétie se réalise. Cette prophétie voudrait qu'un jour un coeur pur, un apôtre de la nouvelle religion, se présenterait, réussirait l'Epreuve (à définir, mais reposant sur la pureté de coeur de l'impétrant) et les rallierait pour les mener au combat et à la victoire au nom de la Sainte Foi.
Un autre rapprochement serait peut-être à étudier, celui avec le cycle arthurien (Camelot et les chevaliers de la Table Ronde) qui, pareillement, s'appuie sur un objet magique servant de support à une épreuve, l'épée Excalibur, fichée dans le sol par Uther Pendragon, que seul le futur roi pourra libérer. Pareillement, les chevaliers (de la future Table Ronde) se rallieront, après quelques péripéties, à l'élu, Arthur, qui embrasse Guenièvre la foi catholique : on se trouve aussi à la charnière historique où les rites païens et leurs officiants (le magicien Merlin et disciple Morgane) assistent aux dernières heures de leur croyance. Clovis
Le roi du territoire viking de l'ouest, père de notre prince, veut encourager son rejeton à suivre la voie de la Sainte Foi, dans l'espoir qu'il ait le coeur pur, selon le dogme de cette religion, et qu'il puisse ainsi rallier, selon la légende, à sa cause (et donc, quelque part, à celle du roi) , constitueraient l'avantage militaire décisif permettant aux vikings de l'ouest d'enfin acquérir la suprématie sur leurs orthodoxes cousins de l'est.
Notre calculateur de roi se voit donc contraint d'encourager la Sainte Foi, en bon Tartuffe, pour que son fils puisse, selon les canons de la religion qu'il doit embrasser, être jugé de coeur pur. Aussi, quand Tolbuk [nom temporaire], un émissaire des royaumes du sud arrive à la cour et fait état de son appartenance au clergé de la Sainte Foi et de ses expériences pédagogiques dans les royaumes du sud, le roi saute (peut-être un peu trop vite) sur l'occasion et lui propose d'entrer à son service en tant que précepteur de son fils.
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