Les joueurs sont la cible et le nerf de la guerre de tout le secteur du jeu vidéo : ils constituent le consommateur final, un gibier bien difficile à cerner malgré force études marketing !
"Le portrait du joueur reste dramatiquement flou. Seule certitude : c'est un garçon" (l'Express, Hors-série du 17 juin 1999)
Les utilisateurs d'ordinateurs sont en moyenne plus âgés que ceux des consoles, notamment car l'ordinateur est utilisé dans d'autres contextes que le jeu (courrier, comptabilité, travail, etc.).
Avant même d'être une affaire de génération, le jeu est, pour l'instant, une affaire masculine.
Les études sociologiques montrent que l'on préfère d'autant plus l'ordinateur à la console que notre milieu social est favorisé. En revanche, la répartition des goûts pour les catégories de jeu serait partagée, ce qui est surprenant quand on constate les disparités des types de jeux entre ordinateur et consoles.
D'un continent à l'autre, les goûts des joueurs marquent de fortes disparités. En Europe, on apprécie moins qu'en Asie les jeux de combats. On leur privilégie souvent les jeux de simulation (surtout voitures) et de sport, alors qu'aux Etats-Unis on recherche avant tout l'aventure et action, et on se focalise sur les graphismes au détriment de l'intérêt du jeu.
Le retard français en matière de nouvelles technologies n'est pas un mythe quand on considère l'équipement des foyers en ordinateurs et en consoles, quoiqu'un certain rattrapage soit constaté, et qu'il faille plutôt parler de retard européen en regard des Etats-Unis. En terme cette fois-ci de production, principalement logicielle, la France, jusqu'à un passé récent, était plutôt dans le peloton de tête. Le seul retard vraiment inquiétant est celui de l'accès à Internet, qui se traduit dans la communauté du jeu française par un moindre succès des jeux massivement multi-joueurs.
Le public des jeux est de plus en plus proche de celui du cinéma.
Les auteurs de l'étude "les jeunes et l'écran" (revue Réseaux, numéro 92-93, éditions Hermès, commandée par la Commission Européenne) soulignent, à juste titre, que les jeux vidéo sont à l'origine un divertissement conçu par et pour les garçons, cette "mise à l'écart" des filles étant du même ordre que celle constatée dans le monde informatique en général.
Faut-il avoir peur des jeux vidéo ?, Gentiane Lenhard [référence et critique]. La source précise de ce portrait des joueurs est à trouver dans une étude commandée par Cryo, GT Interactive, M6 Multimédia, France Telecom, elle-même se référant à L'ordinateur individuel, TMO avril 1998Si vous avez des remarques à formuler, ou si vous disposez d'informations plus détaillées ou plus récentes que celles présentées dans ce document, si vous avez remarqué des erreurs, oublis, ou points insuffisamment traités, ou si vous avez envie d'apporter une aide, aussi petite soit-elle, envoyez-nous un courriel !